Photo shooting

Dernier jour à Danyang avant notre départ pour Singapour. Ce matin, une entreprise est passée, et j'ai eu un peu de mal à comprendre ce que ses employés souhaitaient quand j'ai ouvert la porte. À leur décharge, ils ne s'attendaient pas non plus à tomber sur un étranger ! Les parents de Q ont un problème de termites (白蚁 bai2yi3). Ennuyeux lorsque la maison est décorée de bois dans toutes les pièces !

La femme du cousin de Q nous a donné un bon valable pour une séance avec L chez un photographe. Le petit bonhomme, parti chez le coiffeur avec ses grand-parents, a catégoriquement refusé de se faire couper les cheveux. Tant pis, il arborera sa crinière sur les photos !

L, Q et moi nous y rendons donc tous les trois. Dans le taxi qui nous y conduit, le chauffeur doit faire un brusque écart pour éviter deux hommes au beau milieu de la chaussée, qui tracent la signalisation sur le sol, au milieu de la circulation, en plein rush de midi, sans autre protection qu'un gilet jaune !

Le studio est flambant neuf, et L tout de suite intéressé par les girafes dans la vitrine. Il a droit à deux costumes. Pas facile de choisir parmi toutes les horreurs disponibles, mais nous y parvenons finalement. Ils n'ont pas de costume chinois qui fasse un peu traditionnel, ce que nous trouvons dommage, et notre demande les étonne : les Chinois veulent faire Européens !

Le shooting n'est pas évident : plus petits, les enfants se laissent faire, plus grand ils comprennent. L est à un âge ou prendre une pause est difficile. Le photographe et ses assistantes sont cependant patients et attentifs. Le tout durera un peu plus d'une heure.

C'est un petit bonhomme affamé que nous ramenons à la maison.

Pendant que L passe un dernier après-midi avec ses grand-parents (j'anticipe des séparations larmoyantes), nous passons à la banque fermer le compte que j'avais ouvert pour mes études et qui ne contient plus grand chose, avant que mon passeport n'expire et que je ne puisse récupérer ce peu d'argent restant. Une tâche que j'aurais dû accomplir depuis déjà fort longtemps, mais qui s'est toujours trouvée contrariée par quelque-chose. Cette parenthèse administrative "refermée", et l'heure étant déjà fort avancée, nous retournons dare-dare chez le photographe choisir les photos.

Faute de temps, nous finissons par les prendre toutes. Après tout, ce n'est pas non plus si cher, et ils ont été gentils et patients. En revanche, nous ne commandons aucun tirage ni cadre, tous hors de prix, et que nous n'avons de toute façon pas le temps de récupérer. Une clé USB suffit à tout embarquer.

Comme le bus du retour met longtemps à arriver, c'est en retard que nous arrivons au restaurant où nous invitons (hem, hem !). Le repas est agréable et chaleureux. En plus, il me restait juste assez sur mon compte chinois pour payer l'addition !