Cet article fait partie de la série "Retour vers le futur".

Aujourd'hui pourrait faire partie de ces jours où tout paraît marcher de travers. Tout avait pourtant bien commencé. D'abord, il s'agissait du week-end, moment de la semaine parfaitement semblables aux autres jours (du point de vue de mon emploi du temps et de la nature de mes occupations), mais ô combien attendu (de manière parfaitement incompréhensible vue la première caractérisation explicité dans cette phrase). Ensuite, j'ai à nouveau des projets à mener dans le laboratoire, ce qui fait que je puis difficilement m'embêter.

Seulement, en regardant la date, j'ai repéré une allusion à la visite de Matthieu à Shanghai... Le problème, c'est que l'on a pas mal discuté de ce moment-là, mais sans que je ne prenne très sérieusement de notes à ce sujet (vu que les choses bougeaient beaucoup), me bornant à me dire que je recevrais avant la date fatidique un petit récapitulatif de Matthieu précisant des choses importantes telles que son numéro de vol, son heure, date et lieu d'arrivée, pour ne parler que des plus importante. Or, Matthieu se trouvant apparemment perdu dans le Vietnam profond, ne m'a rien communiqué, et moi n'ai stupidement rien demandé jusqu'à aujourd'hui (en fait, j'ai quelques difficultés avec les dates en ce moment).

Résultat des courses : j'ai perdu ma journée à essayer de contacter Ballo et à déterminer les informations qu'il me manquait, telles que le vol, l'heure, l'aéroport et j'en passe. Mon intuition (Ballo, s'il ne finit pas en rouleau de printemps d'ici là, me dira si j'avais juste ou faux) était qu'il arriverait à l'aéroport de Hongqiao aujourd'hui vers 21h30. Après avoir vérifié tous les vols – et râlé auprès des employés parce que le système Internet est en cours de mise à jour (il fallait bien sûr que ça tombe aujourd'hui !), envoyé deux SMS, un mail et téléphoné trois fois sur un numéro que Skype me prétend non attribué pour essayer de toucher Matthieu, j'ai fini par laisser tomber.

À ma plus grande honte, Matthieu devra se débrouiller en arrivant, car l'heure de son arrivée (potentielle) est trop tardive pour me permettre de rentrer dormir à l'université si je me risque à l'aéroport, d'autant plus que n'étant sûr de rien, je risque fort d'y aller pour rien... Bien que j'ai confiance en ses capacités à se tirer d'affaire tout seul, je ne puis manquer d'être navré de mon impuissance à aller accueillir un bon ami à l'aéroport...

Pour compléter la série noire, rien de ce que j'ai tenté d'installer dans mon laboratoire aujourd'hui n'a fonctionné, tandis que mon installation Windows sur mon ordinateur personnel semble définitivement morte (et impossible à réinstaller simplement vu que mon lecteur de CD est mort lui-aussi. Heureusement que Linux reste vaillant...).

Enfin, c'était la rentrée aujourd'hui pour les nouveaux élèves, qui ont gagné leurs dortoirs respectifs. Imaginez un peu une dizaine de milliers d'élèves, accompagnés chacun d'une ou deux voitures pleines de parents venus les accompagner en ce moment tant symbolique de leur vie, et vous aurez une idée de la facilité que j'ai eue à me déplacer dans le campus...

Vivement demain...