Cet article fait partie de la série "Retour vers le futur".

La fatigue et la paresse ont sans doute quelque chose à voir avec le mutisme que j'ai entretenu sur mon blog ces derniers temps, alors que j'ai pas mal de choses à dire...

Dimanche, je suis allé à la piscine. Et pas à n'importe laquelle : dans un club de sport grand standing ! Non, je n'ai pas gagné au loto, et c'est vrai que ce n'est pas avec ce que je gagne ici que je vais me payer ce genre de luxe. Non. La raison, c'est qu'une de mes colocataires y travaille et qu'elle nous a arrangé une séance de piscine gratuite (enfin, nous avons choisi de profiter uniquement de la piscine, mais il y a toutes sortes d'activités sportives) ! C'est vraiment sympa ! (son patron aussi est sympa, d'ailleurs : on l'a croisé dans la piscine).

Le plus étonnant, c'est que depuis deux mois, j'assiste à de mystérieux travaux à deux pas de chez moi, me demandant quel mystérieux magasin est aménagé. En réalité, il s'agit de ce club. Les couloirs sentent encore la peinture ! Tout est neuf, impeccable. Les machines feraient baver d'envie un club de sport en Europe, et Chine oblige, il y a pratiquement autant de membres du personnel que de clients !

Pour rester dans le registre de l'eau, j'avais évoqué Verdun à propos de la salle de bain, suite aux efforts des ouvriers pour colmater la fuite d'eau. Là, il semblent qu'ils aient perdu patience, parce que c'est devenu Stalingrad. Lorsque je suis rentré hier, j'ai trouvé la baignoire au milieu du couloir (ce qui est pour le moins original). Elle est "posée" verticalement à côté de ma porte. J'espère qu'il ne lui prendra pas la fantaisie de basculer en travers, parce que j'aurais du mal à sortir dans ce cas !

Saisi d'un mauvais pressentiment à la vue de cette baignoire qui n'était pas à sa place habituelle, je me suis rendu directement à la salle de bain (parce que c'est vrai que les baignoires qui changent de pièce, c'est assez rare, et que je me doutais de la provenance de celle-ci). L'expression Stalingrad n'est pas usurpée : il y avait – et il y a toujours, d'ailleurs – 50 centimètres de gravas, briques et terre, sur le sol. C'est incroyable tout ce qu'il peut y avoir sous une baignoire !

Le côté négatif de la chose, c'est que ça renforce la compétition pour la salle de bain restante, alors que jusqu'à présent, j'étais relativement tranquille (ça pose surtout problème le matin, lorsque je suis en retard parce que j'ai oublié de me réveiller...).