Cet article fait partie de la série "Retour vers le futur".

Aujourd'hui était jour de deuil national en Chine. Les drapeaux (dont celui à l'entrée de l'université) étaient montés à mi-hauteur, tandis que des affiches affirmaient le soutien des étudiants et de leur professeurs vis-à-vis des rescapés et leurs pensées pour les morts du tremblement de terre de 汶川 (Wenchuan – lieu de l'épicentre).

À cette occasion, les manifestations liées au voyage de la torche olympique ont également été annulées pour quelques jours. Celles-ci, au demeurant, revêtent une importance toute particulière, et il n'est pas possible de trouver un endroit dans l'université qui n'ait pas son lot de panneaux ou de banderoles reprenant le slogan de Pékin 2008 (同一个世界同一个梦想 – "un monde, un rêve") ou annonçant la tenue du relais ("voyage de l'harmonie", ainsi que les pubs à la télévision le montrent si fidèlement...). Le mélange des genres, avec le séisme, est particulier. Les Chinois ont toutefois choisi leur priorité (pour trois jours, tout du moins).

La télévision a passé fin de la journée à montrer les minutes de silence, pas très silencieuses soit dit en passant, car les sirènes ont retenti simultanément.

Dans un tout autre registre – nettement moins grave – j'ai été interviewé par téléphone par un journaliste pour le journal de l'École des Mines de Nantes (Talent des Mines). Il s'agit d'un article qui, au demeurant, ne m'est pas spécifiquement consacré, mais parle de tous les élèves de l'école étudiant à l'étranger (Ballo ?). Peut-être y lira-t-on une ou deux phrases de moi :p ...