Cet article fait partie de la série "Retour vers le futur".

Les Chinois sont de grands amateurs de chant. Il était déjà possible d'en juger par la profusion d'émissions télévisées mettant en avant de jeunes talents de la chanson (au talent parfois discutable, soit dit en passant), mais c'est également manifeste si l'on considère les animations proposées sur le campus de l'université. En effet, il ne se passe pas une semaine sans l'organisation d'un concourt de chant. Ce concept ne perd pas de sa popularité avec le temps, et est l'objet d'un vif intérêt de la part de nombreux étudiants, les gagnants étant gratifiés d'une solide notoriété.

Bien que n'ayant pas eu personnellement l'occasion d'assister à ce genre d'évènements, j'ai entendu dire que certains élèves étaient plus que doués. Dans une culture marquée par le karaoké, je ne suis guère surpris.

Pourquoi dès lors parler d'un évènement auquel je n'ai pas participé ? En fait, c'est parce que l'on m'a proposé de le faire. Je ne suis cependant pas très chaud pour cela, en raison principalement de mon emploi du temps et du fait que je ne me sens pas de chanter en chinois devant une foule (de Chinois) que je ne connais pas. Le passage en solo lors du karaoké organisé par mon laboratoire m'a suffi pour quelques temps. Il parait que quand je chante en chinois, c'est "mignon"...