Comme il fallait s'en douter, L dort mal, très mal, et nous aussi. La faute à une forte fièvre que le doliprane peine à soulager (nous ne voulons en aucun cas dépasser les doses limites de ce médicament tout sauf anodin), mais surtout au savant mélange de persuasion et de chantage qu'il est nécessaire d'adopter pour le lui faire avaler. Au final, s'il a relativement bien dormi de 20h à 2h du matin, ce n'est qu'à 7h le lendemain qu'il s'endort à nouveau, la fièvre tombée.

À 10h, P et sa famille viennent nous chercher. Nous sommes en effet invités à la "revanche" du repas de la veille par un autre oncle de Q chez sa grand-mère maternelle. Vu l'état de L, nous avons fortement pensé annuler notre participation, mais le petit bonhomme insiste pour y aller !

Par manque de place dans la voiture, nous y représenterons les parents de Q, ce qui signifie comme la veille toasts, échanges de cadeaux et tout le tralala. Nous repartirons avec des œufs en quantité et une poule (vivante, mais sans doute pour un temps limité).

L va globalement bien mieux et passe une relativement bonne journée, avec une bonne sieste. Le soir, cependant, sa fièvre revient, et c'est une nouvelle nuit difficile qui s'annonce.