L'heure du retour a sonné. Il est temps de quitter la grisaille hong-kongaise pour le soleil nantais (d'accord, je m'avance peut-être un peu...). Une fois les bagages bouclés et L apprêté, toute la petite famille reprend le métro, dont une ligne ultra-rapide dessert le nouvel aéroport de Hong-Kong (ouvert en 1998) et qui a remplacé l'ancien aéroport Kai Tak, rendu célèbre par son enclavement en pleine ville qui entrainait de dangereuses manœuvre d'approche pour les pilotes entre immeubles de Kowloon et collines.

Cet aéroport, qui dispute régulièrement le titre de "meilleur aéroport du monde" à ceux de Séoul et de Singapour est effectivement une réussite. Clair, vaste, avec des indications compréhensibles, il est clairement au-dessus des standards que l'on trouve en France et notamment à Roissy Charles de Gaule.

Aéroport de Hong-Kong
Bienvenue à l'aéroport !
Vieux coucou
Dire qu'il y a des gens qui osaient voler avec ça...
Notre avion
Et voilà notre avion !

L'embarquement se passe à l'heure prévue, nous nous installons, les portes se ferment... et l'attente commence ! D'abord un quart d'heure, puis une demi-heure, une heure, deux heures, et finalement deux heures et quart ! Durant tout ce temps, il faut occuper L, qui a vite fait le tour des deux histoires et des trois peluches que nous avons avec nous, et mangé tout son repas. L'avion n'est pas encore parti qu'il commence déjà à en avoir marre. Dans nos plan ultra secrets, nous avions prévu de distiller ces occupations une fois le vol entamé, pour pouvoir lui permettre de dormir dans sa nacelle une fois bien établi en croisière. Ça y est, l'avion s'ébranle. Plus que onze heures à tenir !

Le retour ne se passera pas aussi tranquillement que l'aller, car c'est encore la journée pour nous et L n'a pas très envie de dormir après la bonne nuit qu'il a passé. En ce qui me concerne, un point me préoccupe tout particulièrement : nous avons prévu une heure et demi de correspondance à Amsterdam. Or, nous avons plus de deux heures de retard. L'avion va-t-il en rattraper une partie ? Allons-nous pouvoir prendre notre vol pour Nantes comme prévu ?

La réponse, parvenu à Schiphol est limpide. Le temps que nous descendions de l'avion et passions la frontière avec l'espace Shengen, le vol pour Nantes a déjà décollé. Le personnel de KLM se révèle très poli et efficace, nous organise une nuit d'hôtel (avec un lit bébé), offre une peluche à L (un magnifique pingouin, qui nous baptisons immédiatement Chipo !), et nous informe qu'il n'y a pas de place pour Nantes avant le lendemain après-midi. Nous qui avions prévu une journée pour récupérer du voyage voyons notre buffer bien compromis !

Après une bonne nuit de sommeil dans un vrai lit, nous profitons de ce contretemps pour visiter Amsterdam, accessible en train à partir de l'aéroport. C'est rapide, économique et les fréquences des trains sont élevées.

Sous un ciel changeant, nous faisons le tour du centre (assez petit pour que ce soit à pied) de cette très jolie ville, avec ses maisons de brique et ses canaux. Depuis le temps que nous transitons par les Pays-Bas, nous avons enfin l'occasion de visiter un peu.

Gare d'Amsterdam
La gare d'Amsterdam
Péniche
Canaux et péniches sont omniprésents
Canaux
Une autre vue des canaux et des maisons de brique
Boutiques de tulipes
Les Pays-Bas sont de grands producteurs de tulipes, et les boutiques sont nombreuses
Tolérance
Amsterdam a la réputation d'un lieu de tolérance dans un monde de brutes

La visite terminée, c'est le retour à Schiphol, puis le vol (sans histoire) jusqu'à Nantes Atlantique, où le soleil nous attend enfin ! Ça fait du bien d'être arrivé et de récupérer les bagages, que nous ouvrons pour trouver un peu de lait pour L, qui depuis quelques heures est complètement à court de consommable (plus de repas, plus de lait, car si nous avions prévu large, une journée de voyage supplémentaire a eu raison de nos réserves). Retour en tram à la maison, courses au supermarché (il faut bien manger quelque-chose), et tout le monde au lit de bonne heure. Demain, on travaille !

Aéroport Nantes Atlantique
Si, si, il fait beau à Nantes !